Le tour du pic du Jaillon : A refaire...
Le WE dernier déjà, on avait repéré ce tour au-dessus d'Arvieux. On décide d'aller y jeter un oeil ce jour-ci!
Mais il faut croire que les vapeurs d'alcool de la veille ne font pas bon effet...
Il se trouve qu'on va le faire dans le sens horaire, alors que l'itinéraire classique est anti-horaire.
C'est donc parti par la piste du col de Furfande (ça passe mieux qu'en vélo!) avant de bifurquer dans le ravin de Clapouse. Il va falloir tracer (quel dommage! ;-) ) Avec tout ce que j'ai pu manger ce WE, j'ai bien assez de réserves pour passer devant et bien tasser la neige ;o) Papa a bien essayé de me prendre la place mais il a eu droit au "Mais euuuuuh! Toi t'as fait la trace à l'Aiguille d'Orcières!" J'essaye de feinter comme je peux! ;o)
Au fond à droite!
Ce n'est tout de même pas toujours agréable de tracer dans cette neige irrégulière, pente raide et étroit vallon, mais n'importe! Plaisir d'ouvrir, d'aller là où personne n'est allé, de chercher le meilleur compromis pour l'itinéraire.
Un beau passage
On s'arrête à 200m du col de Combe Laboye pour casser la croûte. Guy et Sophie s'arrêteront ici, c'est déjà bien pour une reprise.
Maître Viso au fond. L'Ours a fait exprès de mettre son surf de travers pour qu'on le voit ;o)
Guy et Sophie
On continue donc avec Papa sur une neige bien durcie et sous un vent à décorner les boeufs! Au col c'est la totale : des rafales à deux doigts de nous faire tomber, de la neige venant frapper sournoisement nos yeux mi-clos... Quelle ambiance! J'adore. ça doit être mon petit côté catalan ;-)
On n'échange que quelques mots, juste le temps de dire qu'on tente la boucle et la descente Nord.On n'a guère besoin d'en dire plus, entre père et fille règne un silence complice. Précieux dans les conditions difficiles...
Au col : un coin vaste et sauvage
C'est là que commence la misère : descente cartonnée du col, puis traversée (parce que c'est plutôt plat... Mauvaise lecture de la carte!) avant de marcher quelques minutes dans une neige profonde croûtassée cassante, recherche des bons passages abrités, Papa qui a bien failli y passer dernière la corniche et la petite barre rocheuse, et moi qui freine juste à temps à 5cm de lui... Ouf! Et du vent, encore du vent!
Descente pourrie, passage en forêt serrée, l'Ours grogne sauvgement avant de rejoindre enfin le calme et la petite moquette qui va bien... Le temps d'un sourire, d'un virage et on est déjà en bas.
CR Skitour
Mais il faut croire que les vapeurs d'alcool de la veille ne font pas bon effet...
Il se trouve qu'on va le faire dans le sens horaire, alors que l'itinéraire classique est anti-horaire.
C'est donc parti par la piste du col de Furfande (ça passe mieux qu'en vélo!) avant de bifurquer dans le ravin de Clapouse. Il va falloir tracer (quel dommage! ;-) ) Avec tout ce que j'ai pu manger ce WE, j'ai bien assez de réserves pour passer devant et bien tasser la neige ;o) Papa a bien essayé de me prendre la place mais il a eu droit au "Mais euuuuuh! Toi t'as fait la trace à l'Aiguille d'Orcières!" J'essaye de feinter comme je peux! ;o)
Au fond à droite!
Ce n'est tout de même pas toujours agréable de tracer dans cette neige irrégulière, pente raide et étroit vallon, mais n'importe! Plaisir d'ouvrir, d'aller là où personne n'est allé, de chercher le meilleur compromis pour l'itinéraire.
Un beau passage
On s'arrête à 200m du col de Combe Laboye pour casser la croûte. Guy et Sophie s'arrêteront ici, c'est déjà bien pour une reprise.
Maître Viso au fond. L'Ours a fait exprès de mettre son surf de travers pour qu'on le voit ;o)
Guy et Sophie
On continue donc avec Papa sur une neige bien durcie et sous un vent à décorner les boeufs! Au col c'est la totale : des rafales à deux doigts de nous faire tomber, de la neige venant frapper sournoisement nos yeux mi-clos... Quelle ambiance! J'adore. ça doit être mon petit côté catalan ;-)
On n'échange que quelques mots, juste le temps de dire qu'on tente la boucle et la descente Nord.On n'a guère besoin d'en dire plus, entre père et fille règne un silence complice. Précieux dans les conditions difficiles...
Au col : un coin vaste et sauvage
C'est là que commence la misère : descente cartonnée du col, puis traversée (parce que c'est plutôt plat... Mauvaise lecture de la carte!) avant de marcher quelques minutes dans une neige profonde croûtassée cassante, recherche des bons passages abrités, Papa qui a bien failli y passer dernière la corniche et la petite barre rocheuse, et moi qui freine juste à temps à 5cm de lui... Ouf! Et du vent, encore du vent!
Descente pourrie, passage en forêt serrée, l'Ours grogne sauvgement avant de rejoindre enfin le calme et la petite moquette qui va bien... Le temps d'un sourire, d'un virage et on est déjà en bas.
CR Skitour